Le Docteur Petiot

Marcel Petiot, dit le Docteur Petiot alias capitaine Valéry, né le 17 janvier 1897 à Auxerre (Yonne) et guillotiné le 25 mai 1946 à Paris, était un médecin français qui fut accusé de meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Marcel est le fils d'un fonctionnaire des postes ; son oncle, Gaston Petiot, est professeur de philosophie au collège d'Auxerre. Dès son enfance, il manifeste des signes de violence, allant jusqu'à étrangler un chat après lui avoir plongé les pattes dans l'eau bouillante ou tirant au revolver sur ceux-ci.

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Human Bomb : école maternelle en otage

Le jeudi 13 mai 1993 à 9h27, un homme vêtu de noir, la tête cachée par un casque de motard et une cagoule, fait irruption dans la classe maternelle N8 du groupe scolaire Commandant Charcot, à Neuilly-sur-Seine.

Cet homme, armé d'un pistolet d'alarme et d'explosifs, menace de faire sauter la salle s'il n'obtient pas une rançon de cent millions de francs. Ces menaces sont rendues crédibles par ses démonstrations passées car il avait pris soin, auparavant, de faire sauter plusieurs poubelles en y laissant volontairement une signature. Ses otages, vingt et un enfants et leur institutrice Laurence Dreyfus, sont donc bien menacés. Le RAID est rapidement dépêché sur les lieux. Les enquêteurs cherchent à identifier le preneur d'otages, mais ils n'y parviendront pas avant la fin de la prise d'otages. L'homme n'est alors connu que sous le nom de « Human Bomb » (Bombe Humaine) ou « HB », qu'il s'est lui-même donné. Ce n'est qu'à la toute fin de la prise d'otages que son nom est révélé.

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La réincarnation

La croyance en la réincarnation peut-être assimilée à une doctrine selon laquelle l'évolution de l'esprit humain s'accomplit au travers de vies successives dans d'autres corps humains. Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'esprit quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps d'homme, ce qui permet à la personne de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

Le mot "réincarnation" désigne donc à la fois un processus (le voyage d'une âme dans un nouveau corps : l'hindouisme croit en la réincarnation) et une réalisation (la nouvelle forme physique : Napoléon croyait être la réincarnation de Charlemagne).

La réincarnation est une forme de la transmigration des âmes, avec la métempsycose (qui admet une nouvelle vie de l'âme humaine non seulement dans d'autres corps humains, mais aussi dans des animaux ou végétaux), la palingénésie, l'Éternel retour...

On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux, notamment dans la pensée grecque et en Extrême-Orient, où elle est au coeur de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, et du sikhisme. Même si certains veulent voir des allusions codées dans les textes sacrés, elle est généralement récusée par les trois religions monothéistes, qui lui préfèrent la doctrine du Jugement dernier et de la résurrection de la chair. Aujourd'hui, la réincarnation est une croyance religieuse partagée par plus d'un milliard d'hommes (les hindous, les bouddhistes, les jaïns, les sikhs, les adeptes des religions tribales africaines auxquels s'ajoutent différents groupes spiritualistes).
C'est vers la fin du XIXe siècle que la réincarnation fait un grand retour en Occident, sous la double influence d'un regain d'intérêt pour l'occultisme et de l'étude plus systématique des religions venues d'Inde (hindouisme et bouddhisme) par les anthropologues et philosophes occidentaux (notamment Schopenhauer).
Plusieurs groupes "ésotériques" placent la réincarnation (ou en tout cas une version occidentale de la réincarnation) au coeur de leurs enseignements. Parmi ceux-ci, on peut citer la Théosophie, fondée par Helena Blavatsky en 1875, ou le mouvement spirite fondé par Allan Kardec, qui publia Le livre des Esprits en 1857.

Aujourd'hui, la continuation de cette tradition se retrouve dans le mouvement dit New Age.



Considérations générales

La conception occidentale de la réincarnation est une évolution de l’idée antique et orientale. Mais, alors que l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme considèrent la réincarnation comme une catastrophe – le but de la vie étant de se libérer du cycle des existences dans les deux cas – beaucoup d’Occidentaux croient que la réincarnation est désirable. En effet, si nous apprenons lors de chaque incarnation, nos personnages ne peuvent que devenir plus élaborés et complexes. La réincarnation peut être rattachée ainsi aux notions d'évolution humaine et de progrès, notions qui ont soulevé tant d'espoir au début du vingtième siècle. La réincarnation peut même constituer une explication spirituelle à l'Évolution des Espèces telle que nous la connaissons. Il suffit de remarquer que depuis les premières formes de vie jusqu'à l'Homme, l'intelligence individuelle (qui est une composante de l'Esprit animant chaque être vivant) n'a fait que progresser.

Les lois de la destinée et du karma gouvernent le processus de la réincarnation. "Karma" est un terme sanskrit qui signifie "action-réaction" et a son équivalent dans le terme grec de Némésis, "la déesse aux yeux bandés" représente le côté tant impersonnel qu'universel d'un principe qui régit tous les domaines d'existence, et pas seulement celui de la réincarnation. Cette loi de nécessité dirige tout le créé et c'est pourquoi elle est à proprement parler, impitoyable.
Pour certaines personnes, la réincarnation vise à expliquer la raison des inégalités entre les êtres humains, le pourquoi de certaines épreuves rencontrées, et justifie également l'existence de la mort. La mort n'est plus la cessation de vie, mais le prélude à un temps-bilan (dans un "lieu" que certains appellent en Orient le kamaloka) qui conduit à choisir le contexte d'une nouvelle naissance d'une durée plus ou moins longue.


Pour ce qui est d'une "justification" de la misère, il faut bien préciser que si, par exemple, quelqu'un vient à décéder lors d'une catastrophe naturelle, c'est bien "en raison" de ses actions passées que cette personne se trouvait là à cet instant, sans que l'on doive nécessairement qualifier ceci de bien ou de mal. On objecte alors parfois que certaines personnes souffrent "de par leur naissance". Et c'est entre autres un argument qui vient étayer la croyance en la réincarnation : telle naissance est, elle aussi, l'effet d'actes passés, accomplis dans une existence antérieure.
Par conséquent, s'intéresser à la réincarnation, c'est aussi tenter de pénétrer les mystères de l'après-vie et des éventuelles vies successives, y compris des vies passées sur cette Terre, voire sur d'autres planètes habitées.

Augmentation radicale de l'espérance de vie et réincarnation artificielle

Il a été suggéré qu'une forme de réincarnation artificielle (sans mort réelle) pourrait être créée. C'est l'une des idées visant à nuancer celle qui dit qu'une espérance de vie grandement augmentée (ou même l'immortalité) serait synonyme d'ennui. Cette idée s'inscrit dans le courant transhumaniste.
Les souvenirs d'un être vivant pourraient être totalement ou en partie effacés. Il pourrait alors découvrir à nouveau ce qu'il a oublié volontairement, peut-être même depuis le stade de la naissance. Il pourrait alors vivre une nouvelle "vie".
Des scientifiques s'intéressent déjà à des traitements permettant d'oublier des expériences spécifiques (des évènements traumatisants), et les recherches actuelles sur l'amnésie révèlent progressivement les mécanismes de l'oubli.
Dans le contexte plus futuriste du transfert de l'esprit sur ordinateur, l'effacement de souvenirs sélectionnés serait vraisemblablement une simple formalité. Tout cela relève bien sûr, pour l'instant, du domaine de la science-fiction et de la pure spéculation.


Une réflexion « scientifique » sur la réincarnation fut animée aux USA jusqu'en 2002 (année de ses 82 ans) par le Canadien Ian Stevenson dont on a dit qu'il était soit un grand mystificateur, soit le Galilée du XXe siècle. Les conclusions officielles de Ian Stevenson sont extrêmement prudentes. Stevenson a recensé 2.600 cas, mais en a publié 64 de façon extrêmement complète, en six gros volumes qui ont été publiés par les Presses de l'Université de Charlottesville, en anglais. Dans tous les cas, les allégations des enfants prétendant se souvenir de leurs incarnations antérieures ont été vérifiées. Et dans le dernier livre qu'il a publié, il y a ajouté 6 observations recueillies en milieu occidental, car les 64 observations primitives ont été uniquement recueillies dans des civilisations qui acceptent l'idée de la réincarnation.

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Simone Weber, la diabolique de Nancy

Bernard Hettier, 55 ans, a disparu depuis quinze jours. Très vite les soupçons se portent sur l’ancienne maîtresse de celui-ci : Simone Weber.

Les deux amants se sont rencontrés à l’automne 1981. Bernard Hettier multiplie les aventures amoureuses. Simone Weber est veuve et ses revenus proviennent essentiellement de la revente de voitures d’occasion. Mais alors que Bernard Hettier, plutôt cavaleur, ne voit en Simone Weber qu’une partenaire parmi d’autres, elle tombe véritablement amoureuse de ce charmant quinquagénaire.

Très vite, Simone Weber va se montrer sous son vrai jour en devenant suspicieuse, en épiant sans cesse son amant ce qui va finalement lui rendre la vie impossible. C’est pourquoi, voyant la situation dégénérer, il décide de mettre un terme à cette relation au bout d’un an. Cette rupture va marquer le début de trois ans de harcèlement de la part de Simone Weber envers son ex-amant. Ainsi elle va tour à tour le suivre jusqu’à son travail, s’introduire chez lui, le harceler au téléphone. Elle veut qu’il se consacre exclusivement à elle.

Mais plus Bernard Hettier tente de l’éloigner de sa vie, plus elle se montre menaçante. A tel point qu’elle ira jusqu’à le menacer de mort et qu’il prendra ses menaces très au sérieux sachant qu’elle possède un fusil équipé d’un silencieux.

Les circonstances de la disparition

C’est dans ce climat très inquiétant que Bernard Hettier va disparaître le 22 juin 1985.
En fin de matinée Bernard Hettier regagne son domicile et constate que Simone Weber est toujours là. Il prend la décision de faire face et rentre chez lui, suivi de son ex-maîtresse. Des voisins sont alors témoins d’une violente dispute au cours de laquelle Simone Weber lancera un retentissant : « Je te tuerai ». Vers 13 heures 15, ces mêmes voisins voient le couple quitter les lieux chacun dans sa voiture en se dirigeant dans la même direction. Ce seront les dernières personnes à avoir vu vivant Bernard Hettier.

Dix jours s’écoulent sans que Bernard Hettier ne donne signe de vie jusqu’à ce que son employeur reçoive un arrêt de travail de sept jours à son nom. Seulement l’employeur ne reconnaît ni l’écriture, ni la signature du contremaître et, chose étrange, le document a été délivré par un médecin de la région parisienne.

L'enquête


A partir de cet évènement la police est alertée. Les enquêteurs commencent par interroger le médecin et s’aperçoivent que ce n’est pas Bernard Hettier qui s’est présenté à son cabinet mais un homme beaucoup plus jeune qu’ils parviennent très vite à identifier. Il s’agit de Pascal Lamoureux, marié à Brigitte, la fille de Simone Weber. Le parquet de Nancy demande alors l’ouverture d’une information judiciaire pour séquestration. Simone Weber en est le principal suspect.

Le Juge Gilbert Thiel, à qui l’enquête est confiée, ordonne que l’on retrouve la voiture du disparu avant de procéder à l’interpellation de la suspecte.

Les policiers se rendent au 158, rue de Strasbourg où la Renault 9 a été aperçue pour la dernière fois par Didier Nus. En menant leur enquête de voisinage, ils recueillent le témoignage du couple Haag qui vit dans le même immeuble que Simone Weber. Mr et Mme Haag leur racontent que le lendemain de la disparition de Bernard Hettier, Simone Weber, qui n’avait pas l’habitude de fréquenter ses voisins était venue leur rendre visite pour leur demander comment on utilise un couteau électrique.

Intrigués par cette visite, les voisins sont témoins, le soir même vers 22 heures, d’étranges bruits qui proviennent de l’appartement de Simone Weber. Pensant au départ qu’il s’agit d’un aspirateur, Mr et Mme Haag constatent en fait que la source du bruit reste parfaitement immobile au-dessus de leur tête. Voulant en savoir un peu plus, les Haag observent Simone Weber à travers l’œilleton de leur porte et sont témoins d’un bien étrange manège. A sept reprises, ils voient passer leur voisine dans l’escalier portant de mystérieux sacs poubelles opaques. Malgré tout, les enquêteurs ne prennent pas vraiment au sérieux le témoignage des Haag.

En revanche Simone Weber est placée sous étroite surveillance policière et son comportement méfiant ne fait que renforcer les soupçons des policiers. En la plaçant sur écoute, ils constatent qu’elle téléphone principalement à sa sœur Madeleine qui vit à Cannes. Ces conversations sont à première vue, d’une extrême banalité, mais en réalité, les deux sœurs utilisent un langage codé. Le stratagème est déjoué le jour où Simone donne à Madeleine les « bons numéros » du loto. En réalité ces chiffres correspondent au numéro d’une cabine publique située en bas de chez elle. Immédiatement celle-ci est placée sur écoute.

Et c’est là que les enquêteurs sont frappés par l’évocation, à plusieurs reprises, d’une petite fille prénommée Bernadette. Mais ce code est très vite décrypté par les policiers puisque « Bernadette » s’avère être en réalité le nom donné à la voiture de Bernard Hettier. C’est cette phrase prononcée par Simone Weber qui va mettre la puce à l’oreille des enquêteurs.
Interpellations



Cet évènement va provoquer l’interpellation de Madeleine le 8 novembre 1985. A son domicile, les policiers découvrent les papiers du véhicule de Bernard Hettier et la clé d’un garage dans lequel se trouve la Renault 9 bleue du disparu. Sitôt la voiture retrouvée, Simone Weber est à son tour interpellée à Nancy alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre Madeleine à Cannes. La suspecte est placée en garde à vue tandis que son appartement est perquisitionné.

Premiers indices matériels

Les policiers y trouvent une carabine 22 long rifle et sous une armoire, une douille percutée. Encore plus troublant, la découverte d’une meuleuse à béton professionnelle.

En outre des lettres destinées à Bernard Hettier sont retrouvées au domicile de Simone Weber. Elles contiennent essentiellement l’expression de son ressentiment envers son ex-amant.

A la recherche du corps


Pour le juge Thiel, le scénario du drame devient clair : Bernard Hettier a été tué d’un coup de fusil par son ex-maîtresse puis son corps a été découpé. Or, à ce jour, aucun corps n’a été découvert. C’est pourquoi il ordonne que l’on enquête sur tous les corps non identifiés retrouvés en France. Et ce travail finit par payer puisqu’il découvre qu’un corps repêché à Poincy en Seine et Marne le 15 Septembre 1985 pourrait correspondre à celui de Bernard Hettier. Ce jour-là un pêcheur aperçoit une valise qui flotte sur la Marne. Intrigué, il la ramène sur la berge et constate qu’elle est lestée par un morceau de parpaing. Il décide alors d’alerter la gendarmerie qui procède à l’ouverture de la valise. A l’intérieur se trouve un tronc humain enveloppé dans un sac plastique. Le rapport d’autopsie conclue qu’il s’agit d’un homme de 40 ans et qu’aucun projectile se ne trouve dans ce qu’il reste de son corps. Ce qui attire l’attention de Gilbert Thiel dans la découverte de ce corps à 300 km de Nancy c’est la proximité d’Epinay sur Seine, ville où réside la fille de Simone Weber. Et c’est justement là qu’elle s’est rendue une semaine après la disparition de Bernard Hettier pour faire établir le faux certificat médical par son gendre.

Arguments de la défense

Le juge croit alors détenir le scénario du déroulement des faits mais la défense prépare sa contre-attaque. L’avocate de Simone Weber émet tout d’abord de sérieux doutes sur le témoignage des Haag dans lequel aucun élément concret ne peut être vérifié. Souvenez-vous du bruit suspect entendu par les voisins qui ressemblait à celui d’un aspirateur et non à celui d’une meuleuse. Puis c’est le tronc découvert dans la marne qui est mis en doute. En effet le rapport d’expertise initial décrit un homme à forte pigmentation alors que Bernard Hettier est blond aux yeux bleus. Par ailleurs l'âge du cadavre (environ 40 ans) ne correspond pas à celui de Bernard Hettier (55 ans). Enfin le légiste déclare que le corps a subi une opération de l'appendicite ce qui n'est pas le cas de Bernard Hettier.

Au sujet des lettres retrouvées chez Simone Weber, la défense explique qu'il s'agit en fait d'un journal intime jamais porté à la connaissance de Bernard Hettier.
Simone Weber qui sait que l'accusation ne repose sur aucun élément matériel fiable ne se prive pas d'attaquer par médias interposés, le juge Thiel en se faisant passer pour l'innocente victime.

Si Simone Weber se révèle être une redoutable suspecte, Gilbert Thiel se montre terriblement obstiné dans sa recherche de preuves contre elle. Après avoir fait assécher un canal afin de découvrir, sans succès, les disques de la meuleuse, il se plonge dans le passé de Simone Weber.

Au cours des perquisitions chez elle, les policiers découvrent une multitude de papiers et tampons officiels (documents d'état civil, certificats médicaux, extraits de testaments,...). Parmi les documents falsifiés, un testament attire plus particulièrement l'attention des enquêteurs. Le document est signé de la main de Marcel Fixard, le défunt mari de Simone Weber. Gilbert Thiel va alors s'intéresser à cette brève union.

Le passé trouble de Simone Weber


Au printemps 1977, Simone Weber est âgée de 46 ans, vit seule et est criblée de dettes. Un jour elle tombe sur une annonce matrimoniale dans un journal. Elle est publiée par Marcel Fixard qui se décrit comme un retraité aisé de 76 ans qui cherche une femme du même profil en vue d'un mariage. Bien qu'elle ne corresponde absolument pas au profil, Simone Weber décide tout de même de répondre.

A son premier rendez-vous avec l'auteur de l'annonce, elle se présente affublée d'une perruque qui la vieillit de quinze ans. Elle dit être une professeur de philosophie à la retraite et Marcel Fixard n'y voit que du feu et tombe sous le charme. Ainsi, Simone Weber va très vite s'installer chez lui à Rosières aux Salines près de Nancy. Son objectif est simple: obtenir l'héritage que ce vieil homme peut lui apporter. Deux ans après leur première rencontre, Simone Weber arrive à ses fins en devenant l'unique bénéficiaire du testament de Marcel Fixard qui lui lègue toute sa fortune.

Seulement trois semaines après cette "union", Marcel Fixard meurt mystérieusement à l'age de 80 ans. Mais en se rendant chez le notaire quelques jours après la mort de son mari, Simone Weber apprend qu'il a changé son testament et qu'elle n'est plus son héritière. Ne se laissant pas abattre, la "veuve" présente un mois plus tard au notaire, un testament signé de la main de son défunt mari seulement quatre jours avant son décès, faisant d'elle sa légataire universelle.


Et c'est lors de la perquisition de son domicile des années plus tard que les policiers découvrent des brouillons qui prouvent qu'elle a fabriqué elle-même ce document en sa faveur. Ils décident alors d'enquêter sur la mort de Marcel Fixard et s'aperçoivent que huit jours avant son décès elle s'est procurée de la Digitaline à l'aide d'une fausse ordonnance. La Digitaline est un médicament pour le cœur qui nécessite un dosage très précis, sans quoi les conséquences peuvent être gravissimes. Mais comme pour Bernard Hettier, aucune preuve matérielle n'est formellement établie et Simone Weber nie tout en bloc.

En octobre 1989, Le juge Thiel inculpe Simone Weber pour l'assassinat de Bernard Hettier assorti des circonstances aggravantes de guet-apens et de préméditation. Par ailleurs elle devra s'expliquer sur son rôle dans la mort de son mari octogénaire.

Le procès

Le 3 juillet 1990, sur avis du juge Thiel, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Nancy décide de renvoyer Simone Weber devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle. L'inculpée se trouve alors en détention provisoire depuis plus de cinq ans.

Le 17 janvier 1991, s’ouvre le procès de Simone Weber alors âgée de 60 ans. Il s’agit d’un procès extraordinaire de part la forte personnalité de l’accusée, de l’absence de cadavre, d’aveux et surtout du dossier de 18000 pages qui prédit une durée inhabituellement longue.

20 ans de réclusion

Au terme d’un procès-fleuve de plus de six semaines, Simone Weber est finalement condamnée à vingt ans de réclusion criminelle le 28 février 1991. Le 4 mars 1991, Madeleine, condamnée à 2 ans de prison avec sursis pour recel de vol et destruction de preuve et sa sœur forment un pourvoi en cassation contre l'arrêt de la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle. Mais ce pourvoi est rejeté le 8 janvier 1992.


Simone Weber purgera sa peine à la prison centrale des femmes de Rennes jusqu’à sa libération le 17 novembre 1999. Depuis elle vit dans le sud de la France et continue de clamer son innocence dans cette affaire.

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Sagawa le cannibale

Issei Sagawa est né le 11 juin 1949. Japonais, étudiant en littérature comparée, d'une constitution frêle (1,52 m et 35 kg en 1981), probablement due à une encéphalite japonaise contractée dans son enfance. Il s'est rendu célèbre en France et dans le monde sous le nom de "Japonais cannibale".

À Paris, il tue à la carabine (22 long rifle) une néerlandaise alors âgée de 24 ans, Renée Hartevelt, en juin 1981, prélève de son corps plus de sept kilogrammes de chair, puis commet un acte de cannibalisme. Il consomme sa chair trois jours, en la conservant dans un réfrigérateur avant de se débarrasser de sa dépouille, cachée dans deux valises, dans le bois de Boulogne, où il sera découvert par un couple devant lequel une des valises se renverse car Issei Sagawa avait perdu le contrôle du chariot avec lequel il transportait son chargement dans une descente. Il prit 39 photographies au fur et à mesure qu'il prélevait les chairs de sa victime et les consommait, ainsi qu'un enregistrement audio sur lequel on peut entendre la jeune fille réciter des vers en allemand sur la mort, puis le coup de feu étouffé par le silencieux de la carabine suivi par le son de la chute de son corps sur le sol.

Arrêté trois jours après son crime, avant même que sa victime ait été identifiée, il déclare aux policiers de la brigade criminelle de Paris « si j'avais eu un congélateur, vous ne m'auriez pas retrouvé… » et revendique son acte, qu'il considère comme un acte artistique. Placé en détention préventive, il est soumis un an durant à une expertise psychiatrique contradictoire, menée par trois experts indépendants, qui concluent à son irresponsabilité pénale, mais recommandent son internement, en raison de son extrême dangerosité. Le juge d'instruction, Jean-Louis Bruguière, se range à l'avis des experts : il prononce un non-lieu au titre de l'article 64 du code de procédure pénale. Sagawa est interné un an à l'Unité pour malades difficiles de Villejuif, d'être transféré au Japon, où un nouveau collège d'experts le déclare responsable de ses actes ; mais le non-lieu prononcé en France a un caractère définitif et interdit aux autorités japonaises de le juger. Sagawa bénéficie donc d'une situation de vide juridique et est libéré le 13 août 1985.

Photos de la victime (attention images choquantes!)

Il vit toujours à Yokohama, sous surveillance policière et n'a jamais récidivé. Il est, un temps, devenu une célébrité au Japon où les journaux le surnommaient « l'étudiant français ». Il a écrit plusieurs livres, tous centrés autour de son crime ; il est apparu dans des publicités pour des chaînes de restaurants de viande et a joué dans quelques films érotiques. Juro Kara a écrit à son sujet un livre, dont le point de départ était la correspondance échangée par l'auteur avec Sagawa lors de sa brève incarcération en France : La lettre de Sagawa publié en français en 1983 aux éditions Robert Laffont et récompensé par un prix littéraire nippon équivalent au Goncourt français.

Il découpa les restes du cadavre et tenta de s'en débarrasser dans le lac du bois de Boulogne. A la suite de quoi, il fut rapidement arrêté, puis incarcéré à la prison de la Santé où son père, un riche industriel, lui apporta Crimes et Châtiments de Dostoïevski. Suivant l'avis de trois experts psychiatres, le juge Bruguière prononça le 30 mars 1983 une ordonnance de non-lieu. Le cas Sagawa ne relevant pas, pour les Français, de la justice, mais de la psychiatrie.

Au Japon, en revanche, où il retourna en toute légalité, les psychiatres le trouvèrent "normal", et il fut rapidement relaché, notamment grâce aux relations de sa famille. "Quant à ses compatriotes, écrit Patrick Duval, ils l'accueillent comme une sorte de champion de l'horreur, un phénomène digne du livre des records". Auréolé de cette gloire inattendue, Sagawa a commenté pour la presse les faits divers les plus macabres, a tourné dans des films porno, a fait de la publicité pour des restaurants de viande, a peint et écrit des livres aux titres évocateurs : "J'aimerais être mangé", "Excusez-moi d'être en vie" ou "Ceux que j'ai envie de tuer".

Il déclara récemment à la télévision allemande: "L'esprit japonais est très différent du reste du monde. Les Japonais oublient au fur et à mesure que la société change. Les Européens, eux, n'oublient jamais. Alors qu'au Japon, je suis devenu un clown, ici en Europe, je reste un cannibale. D'un côté, dit-il encore, je regrette d'avoir tué Renée, mais de l'autre, j'avais raison: c'était vraiment bon."


Reportage Issei Sagawa

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Fantômes





















Un fantôme est une créature surnaturelle, une vision que l'on a interprétée comme la manifestation de l'esprit d'un mort, qui serait resté prisonnier sur Terre ou reviendrait de l'au-delà soit pour accomplir une vengeance, soit pour aider des proches ou pour errer éternellement sur Terre en punition de ses mauvaises actions passées. Les fantômes, dont le nom est à rapprocher étymologiquement de φάντασμα (fantasme), φάντασις (fantaisie) (respectivement « apparition » et « vision » en grec), sont également appelés spectres ou revenants, incubes ou succubes, ectoplasmes ou poltergeists. Les variations des appellations doivent se comprendre en fonction de l'évolution historique. En Europe, nous avons généralement une vision du fantôme comme créature immatérielle. Les étymologies proposées ci-dessus rendent bien compte de cette acception; mais cette dernière a elle-même une histoire dans laquelle le rôle de l'Église est fondamental. Il semble, d'après Claude Lecouteux que les fantômes à l'origine aient été des morts, si l'on peut dire, bien vivants ; ils avaient une matérialité indéniable : les sagas islandaises, avec leurs défunts qui reviennent pour faire un bon repas en sont un exemple ; mais avec le temps et surtout le contrôle religieux la présence des morts devint insupportable ; l'invention du purgatoire avait d'ailleurs été un des moyens de les discipliner. Elle permettait d'assigner un lieu fixe à ces âmes errantes. C'est aussi pourquoi les revenants furent de plus en plus identifiés à des visions, des apparitions, et leur caractère matériel s'effaça peu à peu. Des théologiens comme Saint Augustin ont contribué à cette dématérialisation du fantôme, finalement assimilé à une illusion ; derrière, bien sur, il y avait l'intervention du Malin.

L'imaginaire commun dans toutes les cultures est peuplé de telles créatures surnaturelles, qui servent de matière à de très nombreuses fables et légendes. Le romantisme, puisant son inspiration au mystique et ténébreux Moyen Âge, a remis au goût du jour les histoires macabres ou fantastiques, et de nombreux grands auteurs ont laissé courir leur imagination sur le thème des fantômes et des revenants.

Les fantômes selon le spiritisme

D'après les spirites, la vie continue après la mort ; d'autre part, l'entité humaine se composerait, en plus du corps matériel, de divers corps subtils, dont le périspit. Un spectre serait le corps éthérique, ou force vitale, de l'homme mort, détaché du corps physique ; un fantôme serait le corps astral détaché du corps physique.


De nombreux chercheurs en parapsychologie ou métapsychique distinguent, d'une part, les apparitions d'ectoplasme, obtenues avec certains médiums spirites au début du XXe siècle (Eusépia Palladino, Douglas D. Home, Rudi Schneider, Franek Kluski) dont certains chercheurs sérieux (Charles Richet, Schrenk-Notzing, Gustave Geley, etc.) créditent la réalité des phénomènes dans les conditions d'observations de l'époque ; et, d'autre part, la hantise des fantômes, une sous-catégorie de hantise étant les poltergeists.

Les fantômes selon la science

Les sciences en général ne reconnaissent pas l'existence des fantômes, faute de preuve convaincante. Les techniques modernes d'investigation scientifique (comme les caméras à infra-rouge) semblent avoir quelque peu décimé les ectoplasmes du début du XXe siècle. Eusapia Palladino fut par exemple prise en flagrant délit de fraude en ayant recours à des trucages à plusieurs reprises au cours de sa carrière, . Aujourd'hui la plupart des scientifiques qui s'intéressent à la question des apparitions sont très réservés quant à la réalité des phénomènes, sans pour autant nier la réalité psychique de l'apparition. L'étude des des anomalies psychiques de ce genre permet aux psychologues, psychiatres et psychanalystes de mieux comprendre le fonctionnement de l'esprit humain, en ceci les manifestations surnaturelles sont précieuses à la science. On peut citer le cas des images eidétiques (des images d'un souvenir qui reviennent à la mémoire sous forme d'une hallucination), qui expliquent beaucoup des cas de visions hallucinatoires. Le trouble de paralysie du sommeil, dont un chercheur canadien affirme que 25% des gens en expérimentent un, au moins une fois dans leur vie, peut également expliquer certaines visions.

De fortes présomptions mènent à penser que les fantômes proviennent de l'inconscient collectif.

Les fantômes en psychogénéalogie

En psychologie, et plus exactement dans le domaine de la psychogénéalogie, le fantôme désigne un élément psychique resté secret dans la psyché et qui se transmet dans les générations successives sous forme de maux, de maladies ou d'accidents. C'est Nicolas Abraham, psychanalyste hongrois, qui en a introduit le concept dans son ouvrage en collaboration avec Maria Török, L'Écorce et le Noyau.


Fantômes, esprits et démons - Compilation


Photographies de fantômes

Depuis l'invention de la photographie quelques clichés laissent apparaître des formes ou parfois des visages humains de personnes décédées ou des auréoles lumineuses appelées "ORB".

Les appareils photos numériques ne sont pas exempts de ce genre de clichés.

Dans certains cas, il apparaît sur les clichés des personnes défuntes en arrière-plan d'un groupe à l'occasion d'une fête familiale (mariage, anniversaire), ces personnes ne pouvant figurer sur ces photos car décédées à une date antérieure.

Bien sûr, il existe de nombreux cas de supercheries dus à des trucages photos. Bien que, dans certains cas, des experts en imagerie numérique ou argentique ont attesté qu'ils ne voyaient aucune trace de retouche ou trucage photo.


Apparitions célèbres de fantômes

* Pline le Jeune dans ses Lettres, VII,27 évoque la rencontre par le philosophe Athénodore d'un spectre dans une vieille maison athénienne. Cette apparition aurait, selon Pline, indiqué à Athénodore l'emplacement de sa sépulture, authentifiée le lendemain par des magistrats.. Ce passage est peut-être une des plus anciennes représentations des fantômes selon la tradition occidentale voulant que ceux-ci tirent en permanence des chaînes.

* En Vendée, au printemps 1982, un moine auto-stoppeur fait de multiples apparitions qui seront relatées par la presse de l'époque, quatre articles parus dans Ouest-France. Le scénario est identique à celui classique de la Dame Blanche évanescente : Le moine est pris à bord d'une automobile par un conducteur seul ou non. D'abord silencieux, le moine fait ensuite de vague prophétie et disparait du véhicule. Ce cas est parfaitement sourcé et il s'agit d'une variante d'apparition fantômatique que l'on retrouve sur les 5 continents.


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L'extermination des Juifs


















Le terme Shoah (hébreu : השואה, « catastrophe ») désigne l'extermination par l'Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l'Europe occupée, soit les deux tiers de la population juive européenne totale et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale ; ce qui représente entre cinq et six millions de victimes selon les estimations des historiens. Ce génocide des Juifs constituait pour les nazis « la Solution finale à la question juive » (die Endlösung der Judenfrage). Le terme français d’Holocauste est également utilisé et l’a précédé. Le terme « judéocide » est également utilisé par certains pour qualifier la Shoah.



L'extermination des Juifs, cible principale des nazis, fut perpétrée par la faim dans les ghettos de Pologne et d'URSS occupées, par les fusillades massives des unités mobiles de tuerie des Einsatzgruppen sur le front de l'Est (la « Shoah par balles »), au moyen de l'extermination par le travail forcé dans les camps de concentration, dans les « camions à gaz », et dans les chambres à gaz des camps de la mort.



L'horreur de ce « crime de masse » a conduit, après-guerre, à l'élaboration des notions juridiques de « crime contre l'humanité » et de « génocide », utilisé postérieurement dans d'autres contextes (génocide arménien, génocide des Tutsi, etc.). Une très grave lacune du droit international humanitaire a également été complétée avec l'adoption des Conventions de Genève de 1949, qui protègent la population civile en temps de guerre.

L'extermination du peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique, qui la fait rester à l'heure actuelle unique dans l'histoire de l'humanité. Paroxysme d'un antisémitisme européen à la très longue histoire, ce génocide a voulu éliminer radicalement la totalité d'une population qui ne représentait aucune menace militaire ou politique pour les bourreaux. Les femmes, les bébés ou les vieillards furent tout aussi systématiquement traqués et voués à la mort de masse que les hommes adultes. En particulier, 1 500 000 enfants furent victimes de l'anéantissement. L'extermination physique des Juifs fut aussi précédée ou accompagnée de leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d'une part considérable de leur patrimoine culturel ou religieux.



Perpétré sur l’ordre d’Adolf Hitler, le crime a été principalement mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht, et par de nombreux experts et bureaucrates du IIIe Reich. Il a aussi bénéficié de complicités individuelles et collectives dans toute l’Europe, notamment au sein des mouvements collaborationnistes d’inspiration fasciste ou nazie, et de la part de gouvernements ou d’administrations ayant fait le choix de la collaboration d'État. Les passivités ou les indifférences de beaucoup ont aussi indirectement aidé à son accomplissement. Mais parallèlement, de nombreux anonymes désintéressés, parfois honorés de la distinction de « Justes parmi les Nations » se sont dévoués pour sauver des persécutés.



Le Troisième Reich a aussi exterminé en masse les handicapés mentaux (leur gazage massif lors de l'aktion T4 a précédé et préfiguré celui des Juifs d'Europe), les Tziganes (Porajmos), et les populations slaves notamment polonaises, mais seul le massacre des Juifs a été conduit avec acharnement jusqu'aux derniers instants du Reich.

La Shoah constitue l'un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, culturel et religieux a été immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. À côté de l'investigation historique, la littérature de la Shoah offre quelques pistes aux nombreuses interrogations posées à la conscience humaine par la nature et l'horreur exceptionnelles du génocide.

Grandes rafles et trains de la mort



















De grandes rafles synchrones sont menées à travers tout le continent européen pour alimenter les camps d'extermination nouvellement construits.
Rafle d'enfants conduits au train de déportation, Pologne.

Le processus est partout similaire. Les Juifs de tous âges et de tout sexe sont traqués et raflés chez eux, sur leurs lieux de travail, et jusque dans des orphelinats, des hôpitaux, des asiles d'aliénés ou des maisons de retraite. Beaucoup répondent simplement, surtout au début, aux convocations qui leur sont adressées, par peur, par légalisme, par absence d'alternative, ou dans l'ignorance de ce qui les attend.

Dans des conditions généralement très sordides, hommes, femmes, enfants et vieillards sont parqués dans des lieux qui font office d'antichambre des camps de la mort nazis : Drancy en France, la caserne Dossin à Malines en Belgique, Westerbork aux Pays-Bas ou encore Fossoli en Italie sont parmi les plus célèbres.

Conduits à une gare, les déportés sont partout entassés brutalement dans des wagons à bestiaux délibérément surchargés, dans une promiscuité éprouvante et des conditions sanitaires dégradantes, sans presque rien à manger ni à boire. L'angoisse est accrue par l'ignorance de la destination ("Pitchipoï", comme l'appellent les détenus de Drancy) et l'incertitude quant à ce qui attend à l'arrivée, même si peu s'imaginent la mise à mort industrielle. Le voyage est épouvantable, et plus ou moins long (de quelques heures à une ou deux journées pour les Juifs polonais, trois à quatre jours en moyenne depuis la France, plus de deux semaines pour certains convois de Grèce). Il n'est pas rare que des déportés finissent par boire leur urine ou par lécher leur sueur. Certains meurent en route, d'autres deviennent fous ou se suicident (parfois collectivement). Rares sont ceux qui tentent une évasion, par peur des représailles collectives, par absence de lieu de refuge ou pour ne pas se séparer des leurs, enfin par ignorance de leur sort futur. Ce sont des êtres déjà épuisés et ravagés qui arrivent aux centres de mise à mort.




















Des représentants de la Reichsbahn étaient présent à la conférence de Wannsee. Les compagnies ferroviaires nationales, dont la SNCF, n'ont jamais manifesté de réticences particulières à faire circuler ces trains, pas plus que leurs employés (même si des cheminots eurent des gestes de compassion, ou transmirent aux proches les ultimes billets jetés des convois). Les frais des transports étaient payés sur les biens volés aux Juifs, qui se trouvaient ainsi financer leur propre envoi à la mort. En revanche, contrairement à une affirmation fréquente, rien ne prouve que les nazis aient systématiquement donné la priorité aux convois de déportation sur les convois militaires ou d'importance vitale pour le Reich.

Les convois (un millier de personnes en moyenne) sont intégralement gazés s'il s'agit d'un camp d'extermination. Dans les camps mixtes d'Auschwitz-Birkenau et de Maidanek, une minorité est désignée à l'arrivée pour le travail forcé et découvre brutalement l'horreur concentrationnaire. En général, l'extermination par le travail forcé ne leur laisse pas plus de quelques semaines ou de quelques mois à survivre. Ainsi, seuls 7 % des Juifs de France désignés pour le travail forcé ont vu la fin de la guerre.

L'été 1942 est particulièrement fatidique, avec les grandes rafles de Juifs presque simultanées qui marquent l'Europe occupée.



















Au cours de cet été 1942, en effet, 300 000 Juifs du ghetto de Varsovie sont déportés en masse à Treblinka et aussitôt gazés. Le premier transport part de l'Umschlagplatz le 21 juillet.

Le 15 juillet 1942, 1 135 Juifs d'Amsterdam convoqués « pour aller travailler en Allemagne » sont aussitôt déportés les premiers à Auschwitz. La cadence des rafles et des convois est telle que dès septembre 1943, les Allemands proclament la capitale néerlandaise judenrein (libre de Juifs). Sur 120 000 Juifs hollandais, 105 000 ont été déportés à Auschwitz et Sobibor, dont 5 500 seulement ont survécu. 80 % de cette brillante communauté sépharade présente depuis le XVIIe siècle a donc été anéanti.

Les 16 et 17 juillet, à la demande des Allemands, les forces de l'ordre du régime de Vichy arrêtent 13 152 Juifs étrangers au cours de la rafle du Vel' d'Hiv, parmi lesquels 3 031 hommes, 5 802 femmes et 4 051 enfants. Internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, ils sont pour l'essentiel déportés dans les deux mois qui suivent.

D'autres rafles et déportations sans retour ont lieu en zone nord dans les mêmes temps. Le 15 juillet, 200 Juifs sont ainsi arrêtés à Tours, 66 à Saint-Nazaire. À Angers, le Sipo-SD agissant seul en arrête 824 le 20 juillet 1942. À Lille, le 15 septembre, 526 personnes sont déportées : 25 reviendront. À Bordeaux, le préfet régional Sabatier et son secrétaire général pour la Gironde Maurice Papon font partir le 18 juillet un premier convoi de 172 personnes: 10 autres suivront jusqu'au 5 juin 1944, totalisant 1 560 victimes.

Bien qu'aucun soldat allemand ne soit présent en zone sud, le gouvernement français accepte, cas unique en Europe occupée, de livrer des Juifs qui y résident, qu'ils soient puisés dans les très durs camps d'internement de Gurs, Noé, Récébédou, Les Milles, ou bien qu'ils soient victimes de la grande rafle du 26 août 1942 perpétré à Lyon, Toulouse et autres grandes villes méridionales (5 885 Juifs étrangers arrêtés et déportés). Entre le 6 août et le 15 septembre, 3 456 internés des camps et 913 travailleurs extraits de 18 GTE (groupements de travailleurs étrangers) sont également déportés à Drancy puis Auschwitz.

Un exemple de camp : Auschwitz-Birkenau



















À Auschwitz-Birkenau, l'emploi de zyklon B (qui tue 36 fois plus rapidement que le monoxyde de carbone) est testé sur des prisonniers soviétiques dès le 3 septembre 1941. Début 1942, le commandant du camp, Rudolf Höss, reçoit verbalement l'ordre de Himmler de faire du camp, idéalement situé à un nœud ferroviaire, le principal centre de l'extermination des Juifs déportés de toute l'Europe. Plusieurs fours crématoires y sont construits, associant les chambres à gaz à des fours crématoires de grande capacité destinés à faire disparaître les corps.
La tour de la Mort à l'entrée de Birkenau.

Le premier train de victimes françaises part ainsi à Auschwitz le 28 mars 1942, le premier transport de Juifs de Salonique le 20 mars 1943, le premier de Rome le 16 octobre 1943, cinq semaines après l'occupation de l'Italie, et le premier convoi de Hongrie le 15 mai 1944.

Avec le démantèlement des autres camps d'extermination fin 1943, Auschwitz devient le principal lieu d'accomplissement du génocide. Sur plus de un million de personnes qui y sont assassinées, 90 % sont juives, de tous les pays.

Même si seul un sixième des victimes de la Shoah y a trouvé la mort, c'est donc à bon droit qu'« Auschwitz » en est venu à désigner par métonymie l'ensemble du génocide. D'autant que ce camp de concentration et d'extermination, le plus vaste de tous, a laissé des vestiges importants et un certain nombre de survivants, au contraire des principaux camps d'extermination, démantelés et rasés, qui ne comptent aucun survivant hors quelques évadés et miraculés (deux rescapés contre plus de 150 000 gazés à Chelmno, quatre contre 650 000 morts à Belzec).






















À partir de juillet 1942, une « sélection » a lieu à l'arrivée de chaque nouveau convoi de déportés. Sur un geste de la main des SS préposés au tri, les déportés valides sont réservés au travail forcé. Ceux jugés inaptes au travail sont immédiatement conduits à la chambre à gaz : bébés, enfants, vieillards, infirmes, femmes enceintes, personnes trop âgées, ou simplement celles qui portent des lunettes ou avouent exercer une profession intellectuelle voire un métier non-manuel.


Dans ses mémoires, Rudolf Höss estime qu'au moins les trois quarts des déportés périssaient dès l'arrivée, dans la chambre à gaz, dont la majorité des femmes, et bien sûr la totalité des enfants, vieillards et handicapés. A l'en croire, plus de gens étaient sélectionnés pour le gazage pendant l'hiver, où le camp de concentration avait besoin de moins de main-d'oeuvre.


De façon perverse, les déportés sélectionnés sont conduits aux chambres à gaz sur des paroles rassurantes, et sont persuadés de se déshabiller et d'entrer dans la pièce pour y prendre une douche – mais à la moindre tentative de résistance ou au moindre doute, c'est avec la dernière brutalité qu'ils sont forcés d'y entrer et de s'y entasser. Les victimes meurent en quelques minutes après la fermeture des portes et la diffusion du gaz mortel. Celles qui se trouvent le plus près de l'endroit par où sort le gaz périssent les premières. Beaucoup sont gravement blessées ou meurent piétinées dans les bousculades vaines au cours desquelles les victimes cherchent généralement à forcer les portes ou se disputent les coins où il reste encore un peu d'air.
Alliances volées aux Juifs tués.


























Le Sonderkommando, composé de détenus en majorité juifs et périodiquement liquidés, est chargé d'incinérer les cadavres après avoir récupéré les cheveux et les dents en or. La réduction des victimes en cendres aussitôt dispersées traduit la volonté des nazis de détruire jusqu'à la moindre trace de l'existence des Juifs sur la terre. Des centaines de train conduisent dans le Reich les biens volés aux assassinés, après stockage à la section dite « Canada » du camp. Les cheveux des victimes sont utilisés pour faire des vêtements. En revanche, la confection de savon à partir de la graisse humaine des incinérés relève de la légende.

Particulièrement nombreuses donc en 1942, les rafles de Juifs continuent à intervalles réguliers dans pratiquement tous les pays d'Europe, jusqu'à la fin de l'occupation allemande ou de la guerre.

En règle générale, les Juifs travaillant pour des entreprises allemandes (notamment dans l'armement) sont déportés en dernier, ainsi que les privilégiés des Conseils juifs. En 1943-1944, les revers militaires et le besoin de main-d'œuvre obligeront les nazis à mettre à part un certain nombre de "Juifs de travail" (Arbeitsjuden) dans des camps de travail assez durs, mais où leur mort n'est pas recherchée et leur déportation au moins retardée.

L'extermination par le travail forcé

Les camps de concentration nazis ont été un enfer rarement égalé dans l'histoire humaine. Par un processus systématique et pervers de déshumanisation de leurs victimes, les SS et les kapo visaient à détruire leur personnalité et leur vie en un temps très bref, au moyen de la sous-alimentation, des coups, de l'absence d'hygiène et du travail forcé.
Les traitements inhumains ne laissaient aux déportés qu'un laps très court à vivre : en 1942, un déporté d'Auschwitz a trois mois en moyenne d'espérance de survie. Sur quatre trains de plus de 1 000 Juifs tchèques chacun arrivés du 17 au 25 avril, et qui n'ont pas connu de sélection pour les gaz à l'arrivée, on ne compte pourtant au 15 août que 182 survivants.

Raul Hilberg note que l'extermination par le travail, avec ses sommets de cruauté, n'a cependant constitué qu'une part réduite de la Shoah. Même à Auschwitz, sur 200 000 internés juifs, il n’a été enregistré « que » 90 000 décès. L’extermination par le travail forcée a donc dix fois moins tué que le gazage de 865 000 personnes dans le même camp.

Séparés de leurs familles (souvent seuls survivants ou presque si les autres membres ont été déjà tués par gazage), les déportés juifs qui ont échappé à la première sélection à l'arrivée sont spoliés de tous leurs biens et de tout souvenir personnel, intégralement tondus, privés de leur nom et affublés d'un uniforme rayé et d'un matricule par lequel ils seront seul appelés. Ils sont exploités dans des usines de guerre au profit de la SS qui les « loue » aux entrepreneurs à des prix dérisoires : c'est ainsi que le géant chimique IG Farben par exemple se compromet gravement dans l'exploitation des déportés d'Auschwitz. Ils peuvent aussi être employés à des travaux absurdement inutiles (creuser des trous rebouchés chaque soir, porter et rapporter des pierres d'un endroit à l'autre...). Ils sont exposés à la sous-alimentation systématique et aux traitements sauvages de kapos souvent recrutés parmi les criminels de droit commun.
Ceux qui faiblissent deviennent des "Musulmans" (détenus mentalement et physiquement épuisés) rejetés par leurs codétenus et exposés à la liquidation par les médecins SS au Revier (infirmerie) du camp ou à la sélection pour la chambre à gaz.




Les rares survivants (en général ceux qui ont été déportés dans les derniers, à un moment où le Reich en péril prolonge un peu plus la vie de sa main-d'œuvre servile) doivent pour s'en sortir s'endurcir moralement, passer inaperçus, avoir beaucoup de chance, travailler dans des kommandos moins pénibles et moins périlleux.

Le procès de Nuremberg



Le procès de Nuremberg fut intenté contre 24 des principaux responsables du régime nazi, accusés de complot, crime contre la paix, crimes de guerre et crime contre l'humanité. Il se tint à Nuremberg du 14 novembre 1945 au 1er octobre 1946.


Dès avant la fin de la guerre, l'idée de juger les responsables du conflit est évoquée, notamment aux réunions de Téhéran (1943), Yalta (1945) et Potsdam (1945) : les puissances alliées décident que les chefs du régime nazi devraient être jugés, et que le tribunal représenterait les principaux États victorieux : URSS, États-Unis, Royaume-Uni et France.



Le procès de Nuremberg 3
Le procès de Nuremberg 4
Le procès de Nuremberg 5



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L'assassinat de John Lennon

John Lennon, né le 9 octobre 1940 à Liverpool est un auteur, compositeur, guitariste, pianiste et chanteur, fondateur des Beatles, groupe phare des années 1960 et de la culture pop/rock, qu'il quitte en septembre 1969. Après la fin du groupe, il se consacre à diverses actions pour la paix avec sa compagne Yoko Ono et à l'enregistrement de plusieurs albums solo, dont le célèbre Imagine.
Mark David Chapman (né le 10 mai 1955), Américain originaire du Texas, a assassiné John Lennon le soir du 8 décembre 1980 à New York.

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Combustion spontanée

On parle de combustion spontanée (ou auto-combustion, combustion humaine...) lorsqu'une personne prend feu sans raison apparente. Ce phénomène, connu à travers de très rares témoignages difficilement vérifiables, est également proposé comme explication pour les cas, rares également, de corps réduits en cendres, découverts dans un environnement intact ou presque. La réalité du phénomène est rejetée quasi-unanimement par la communauté scientifique et la combustion spontanée relève jusqu'à preuve du contraire du domaine du paranormal.


Description


On parle de combustion spontanée lorsqu'un être humain brûle « de l'intérieur » sans qu'aucun élément extérieur apparent soit en cause ; l'environnement reste intact ou peu touché, alors que le corps peut finir en cendres. La croyance en la possibilité d'un tel phénomène repose sur deux sortes d'incidents peu fréquents :

Témoignages de gens prétendant avoir vu de leurs propres yeux une personne prendre feu sans raison explicable : le phénomène est typiquement décrit comme très rapide, la personne atteinte semblant entrer en transe, mais le corps n'est pas systématiquement réduit en cendres. Deux cas récents (années 50 et années 80) concernant deux jeunes filles ayant « pris feu » respectivement dans une salle de bal et une discothèque n'ont pas fait disparaître les corps. La première victime serait morte de ses brûlures à l'hôpital et la seconde aurait survécu en gardant quelques traces. Les témoignages les plus anciens semblent remonter au XVIe siècle, où un certain chevalier Polonus Vorstius aurait pris feu à Milan sous le règne de la duchesse Bona Sforza ; à la même période, on trouve la déposition auprès du Sénat académique de Copenhague du cas d'une personne morte après avoir craché des flammes. Ces témoignages sont difficilement vérifiables ; dans les rares cas récents, les sources ne citent pas les noms réels des victimes ni des témoins, ou ne citent aucun nom.

La découverte, en dehors de circonstances d'incendie, de cadavres entièrement ou partiellement réduits en cendres, fait qui a longtemps été considéré comme inexplicable. En effet, les incendies produisent généralement des dépouilles calcinées mais non entièrement consumées, et les os nécessitent, pour être entièrement détruits, une température de 1650 degrés Celsius constante durant un certain temps. L'incinération des dépouilles dans les fours modernes montre qu'il reste toujours quelques fragments d'os, réduits par la suite en poudre pour être mélangés aux cendres. De plus, il arrive souvent que la seule partie centrale du corps soit détruite, les extrémités restant intactes. En outre, la personne est parfois retrouvée dans une position naturelle, couchée dans son lit ou assise sur un fauteuil, donnant l'impression d'une disparition instantanée. Ces cas, constatés dans le passé, comme celui de la comtesse Cornelia di Bandi de Cesena, découverte en 1731 réduite en cendres dans sa chambre, exception faite de ses jambes (gainées de bas) et d'une partie de sa tête, sont également connus à l'époque moderne des services de police. Récemment « l'effet de mèche » a été proposé comme explication (voir plus bas Point de vue sceptique).

Hypothèses diverses

Dans les cas connus, il a été révélé que les victimes de combustion spontanée étaient souvent des personnes âgées et seules, ou de plus jeunes personnes suicidaires. Nombreux étaient alcooliques. Selon certains, leur état de santé grandement affaibli, ajouté à des facteurs psychologiques (dépression, solitude).

De nombreuses tentatives d’explication de bouleversements physiologiques ont été mises en avant, mais rien n’a dépassé le stade de l'hypothèse. L’un des plus grands spécialistes, un dénommé John Heymer, ex-enquêteur de police, expliquerait le phénomène par une réaction entre l’hydrogène au niveau des cellules.

Certains se penchent même sur l'hypothèse des mitochondries, partie de la cellule humaine servant à transformer les nutriments des aliments en énergie. Une défaillance dans la transformation de l'énergie pourrait résulter en une mini-explosion de la mitochondrie en question, ce qui entraînerait par le fait même une réaction en chaîne. En éclatant du fait d'un dysfonctionnement, la mitochondrie défaillante entraînerait les autres dans son explosion et, par la proximité très étroite des cellules humaines, l'embrasement de tout le corps, et uniquement le corps, puisqu'une cellule humaine est microscopique. En effet, la série d'explosions n'atteindrait pas les tissus ou matériaux environnants et pourrait tout aussi bien cesser d'elle-même avant d'atteindre les extrémités du corps.

Point de vue sceptique


Les corps découverts entièrement ou partiellement réduits en cendres sont généralement présentés comme « inexplicables », donc impliquant une cause paranormale comme la combustion humaine spontanée, car ce phénomène ne s'observe habituellement pas en cas d'incendie ni après passage sur un bûcher funéraire ou dans un four crématoire : il reste une dépouille calcinée, ou au moins des fragments d’os. Or, des expériences ont montré que la réduction en cendres peut bel et bien se produire à la suite d'une mise à feu extérieure si certaines conditions sont réunies : il faut qu'il y ait embrasement à l'aide d'une petite quantité d'accélérant (produit hautement inflammable) ou d'une source ponctuelle de chaleur intense d'un cadavre vêtu suffisamment « gras », qui se consume ensuite lentement par effet de mèche. Le phénomène n'a donc rien de mystérieux.

Une de ces expériences, dans laquelle le « cadavre » est une carcasse de porc dont la répartition en graisse se rapproche de celle d'un humain, a été filmée et présentée dans un documentaire de la chaîne Discovery Channel. Elle s'inspire d'un crime commis dans le sud de la France, dans lequel le corps d'une femme âgée avait été retrouvé presqu'entièrement réduit en cendres. Les coupables ayant été arrêtés, les circonstances de la mise à feu sont bien documentées : après avoir tué la victime lors d'une tentative de cambriolage, ils avaient versé sur le col de son vêtement le contenu d'une bouteille de parfum qui se trouvait à proximité, puis mis le feu au liquide avant de s'enfuir. Leur intention était d'incendier les lieux pour effacer toute trace de leur effraction; mais le cadavre s'était consumé lentement à l'intérieur de la pièce close sans que le feu se communique à l'ensemble du local. La carcasse de porc fut placée dans un environnement reproduisant celui de la victime (tapis, meubles et télévision) pour rendre compte des traces (noircissement, déformation..) observées sur les lieux du crime à proximité du corps.

L'accélérant produit dans un premier temps une chaleur suffisante pour initier une combustion de la graisse mais, étant en faible quantité, il est vite épuisé et ne provoque pas d'incendie. C'est la graisse du cadavre qui prend le relais; cette combustion, accompagnée de flammes très courtes, est propagée le long du corps par les vêtements, qui jouent le rôle de la mèche d'une bougie. Le processus, très long (plusieurs heures), nécessite une quantité suffisante de graisse, c'est pourquoi il touche en priorité la partie centrale du corps et peut laisser une partie des extrémités intactes. En dehors des crimes où la mise à feu est effectuée volontairement par le criminel, une mise à feu accidentelle à proximité d'une source de chaleur, telle une cigarette ou le foyer d'une cheminée, est envisageable après le décès naturel de la victime ou lorsque celle-ci se trouve dans l'incapacité de réagir, comme par exemple lors d'un coma éthylique.

Cas connus

Très peu de cas ont été recensés jusqu’à aujourd’hui :

* Comtesse Cornelia Bandi : Le premier cas connu de l’histoire a lieu en Italie, près de Vérone, en 1731. Après avoir regagné sa chambre après un dîner, la comtesse âgée de 62 ans est retrouvée en cendres (excepté bras et jambes) dans sa chambre remplie de suie.
* Vieille dame de Caen : En 1782, une vieille dame est retrouvée en cendres.
* Patrick Rooney : À Noël 1885, un homme marié est retrouvé calciné dans sa cuisine.
* En 1938, une jeune fille prend feu et meurt dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre.
* George Turner : En 1958, en Angleterre, un homme se consume dans son camion.
* John Irving Bentley : un docteur de Couderport, Pennsylvanie a été retrouvé en décembre 1966 en cendres, provoquant un trou dans le plancher de sa salle de bains.
* Ginette Kazmierczak : Une mère de famille seule, dans le bourg lorrain d'Uruffe en 1977, est retrouvée carbonisée dans sa chambre. Seuls ses bras et ses jambes sont intacts.
* En 1980, une jeune anglaise brûle dans une discothèque à Darlington.
* Mary Reese : En Floride, une femme est retrouvée en cendres dans son appartement. Les experts ont évalué qu’une température de 2500 degrés Celsius pendant une durée de 3 heures était nécessaire à une telle combustion. Des experts en pyromanie, des pathologistes et des agents du FBI n’ont pas trouvé d’explication.
* Bailey : À Londres, en Angleterre, un pompier retrouve un sans-abri nommé Bailey, en train de brûler au niveau de l’abdomen.

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Les créatures de l'ombre

Les récits de créatures de l'ombre (ou shadow people) ont existé tout au long de l'histoire. L'observateur rapporte généralement avoir vu une ombre noire qui ressemble à la forme d'un humain et qui apparaît...

et bouge de son propre gré...Les formes n'ont pas de caractéristiques faciales discernables et peuvent être plus petites ou plus grandes qu'un humain. Elles sont souvent remarquées comme un mouvement au coin de l'œil, disparaissant parfois quand l'observateur se retourne pour vérifier.

Les créatures de l'ombre peuvent traverser rapidement une pièce, disparaissant généralement à travers un mur ou une porte fermée. Beaucoup rapportent un sentiment de terreur ou de peur extrême accompagnant l'observation. D'autres ont rapporté que quand l'ombre traverse leur être physique, une sensation de froid extrême submerge leur corps. Cette sensation de froid disparaît une fois que l'apparition est partie.

Beaucoup croient que les créatures de l'ombre sont le fantôme de quelqu'un qui a trépassé mais n'a pas été capable de quitter le monde physique pour certaines raisons. D'autres croient que les créatures de l'ombre sont des créatures d'une autre dimension qui d'une certaine façon chevauche la nôtre, les rendant partiellement visibles. Beaucoup ont capturé des images de ce qu'ils croient être des créatures de l'ombre sur des photos.

D'autres passionnés du paranormal croient que les créatures de l'ombre n'ont jamais été humaines du tout et sont un esprit démoniaque qui incarne le mal pur. Certains ont rapporté avoir vu des yeux rouges brillants mais généralement les créatures de l'ombre apparaissent sous une simple forme qui ressemble à la forme humaine. Certains rapportent la présence d'un chapeau ou d'une cape. Une chose en commun est que les créatures de l'ombre essayent souvent d'éviter d'être repérées et aiment observer du coin d'une pièce, généralement la nuit.

Des créatures de l'ombre ont été observées le jour et beaucoup les ont observées en vision panoramique bien qu'il soit courant de les apercevoir du coin de l'œil.

Un état, connu sous le nom d'hypnagogie, une condition physique où une personne est à moitié entre le sommeil et la veille, pourrait expliquer certaines observations. Durant l'hypnagogie, l'individu peut être conscient de l'environnement et en même temps être dans un état semblable au rêve où il peut recevoir des images du subconscient qu'il perçoit comme réelles. Dans cet état de veille-sommeil similaire à la paralysie du sommeil, l'individu rapporte souvent une sensation de terreur qui peut être accompagnée par des ombres, des lumières clignotantes ou d'autres hallucinations visuelles. L'hypnagogie pourrait expliquer de nombreux cas de gens rapportant des créatures de l'ombre mais elle n'explique pas les apparitions observées par ceux qui sont pleinement éveillés ou les observations diurnes.

D'autres sceptiques attribuent les créatures de l'ombre à rien de plus qu'une imagination trop active et à des troubles neurologiques qui déclenchent des hallucinations et des perturbations visuelles. Cela pourrait être vrai dans certains cas mais cela n'explique pas les images saisies sur pellicule ou les créatures de l'ombre qui ont été observées par plus d'une personne.

Les créatures de l'ombre ne semblent pas être dangereuses bien qu'elles emplissent l'observateur d'une sensation de terreur. La sensation de pur mal peut créer un mauvais pressentiment et une atmosphère inconfortable dans la maison. Beaucoup choisissent de chercher l'aide de chasseurs de fantômes, de médiums et même du clergé. Il pourrait être utile d'inviter des investigateurs du paranormal à venir pour identifier la hantise. Pour certains, un nettoyage psychique a réglé le problème. D'autres ont choisi d'inviter des membres du clergé à réaliser un exorcisme de la maison. D'autres encore choisissent de laisser les créatures de l'ombre tranquilles et cohabitent dans une paix relative.

Différences avec les fantômes

Tous les témoins rapportent que les "shadow people" diffèrent des "fantômes" à bien des égards. Les fantômes seraient des esprits désincarnés et sont habituellement décrits par les témoins oculaires comme ayant des apparences humaines, rondes, ou brumeuses.

Tandis que les fantômes ressemblent souvent à des personnes réelles, ce n’est jamais le cas des "shadow people". Bien que des personnes virent des formes humanoïdes, ils ne ressemblent généralement pas à l’apparence d’individus réels (vivants ou décédés). Les "shadow people" ne sont pas des esprits qui "hantent". Cependant, on ne peut pas tout à fait les différencier très nettement des "fantômes" par manque d’information.



Témoins oculaires



Les témoignages sont souvent similaires : - griffes, attaches, tentacules - entité naine, de la taille d’un enfant, parfois avec un chapeau - entité grande et svelte avec une tête "en citrouille" - entité moyenne, humanoïde - rarement : présence d’yeux rouges ou d’une autre couleur

Des témoins rapportent aussi avoir été attaqué et d’avoir eu par la suite griffures, contusions, ou brûlures. Il semble également qu’un rapport télépathique soit possible, car lors de ces attaques il peut y avoir des menaces ou images très négatives projetées dans l’esprit des victimes.

On relate également des réactions de craintes, typiques et hostiles, chez les animaux. Il est également dit que les shadow people peuvent apparaître dans les miroirs, qu’elles disparaissent rapidement, qu’on sent instinctivement leur présence et qu’on les voit le plus souvent "dans le coin de l’oeil".



Shadow People

Vidéo plus que douteuse mais bon dans le doute... ^^



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