Objets Volants Non Identifiés

Des récits de phénomènes aériens non identifiés existent depuis très longtemps. D'après certains ufologues, des représentations étranges visibles dans quelques grottes ornées, telles celle d'Altamira en Espagne ou celle de Cougnac en France, pourraient être des représentations d’ovnis.
De plus, des statuettes ou des peintures (comme les fresques du Tassili, en Algérie) ressemblent étrangement à certaines représentations d'extraterrestres du XXe siècle, preuve, selon une partie de la communauté ufologique, de l'ancienneté du phénomène.

Les statistiques issues d'études d'organismes gouvernementaux officiels indiquent que la majorité des témoignages d'ovnis reposent sur une identification erronée (méprise) de phénomènes connus. Cet élément n'est pas sujet à controverse. Néanmoins, le débat est toujours d'actualité en ce qui
concerne les cas inexpliqués. Deux tendances principales sont apparues : d'un côté des sceptiques qui affirment que l'hypothèse sociopsychologique voire l'hypothèse d'armes volantes non-identifiées sont les meilleures pour expliquer les cas d'ovni inexpliqués tant qu'aucune preuve robuste, matérielle, ne vient soutenir l'hypothèse extraterrestre. Les partisans du modèle sociopsychologique considèrent que certaines observations d'ovni (voire toutes) ont une origine sociopsychologique connue ou pas.
Le modèle sociopsychologique est fondée essentiellement sur une méthodologie scientifique. Par conséquent, cette hypothèse explicative du phénomène ovni est celle qui actuellement reçoit le plus de soutien parmi la communauté scientifique. Le modèle sociopsychologique est fondé en partie sur le principe du rasoir d'Ockham, principe selon lequel l'explication la plus simple à un phénomène a priori inexplicable ou paranormal est toujours la meilleure et doit être privilégiée au détriment de thèses plus compliquées, particulièrement lorsqu'elles incluent des éléments non prouvés comme des visites extraterrestres de la Terre.


ovnis 1/2


Le modèle sociopsychologique

Les statistiques issues de différentes études publiques ou privées sur le phénomène ovni indiquent que la plupart des observations d'ovnis sont la conséquence d'une méprise involontaire avec des objets volants d'origine humaine (avion, ballon sonde, satellite artificiel, rentrée atmosphérique, etc.), avec des phénomènes astronomiques (comète, bolide, planète etc.) ou météorologiques (foudre en boule par exemple). La planète Vénus est souvent associée à un objet artificiel.
La psychologie du témoin d'un évènement étrange ou exceptionnel comme une "rencontre" avec un ovni tient une part très importante dans la nature du témoignage. Par exemple, il est avéré que certaines personnes ont une tendance naturelle à donner plus de poids à ce qu'elles ont vu, ou cru voir, en amplifiant certaines parties de leur récit pour augmenter son degré d'étrangeté, d'autres encore à l'imagination fertile ont tendance à fabuler (parfois appelées personnes enclines à la fantaisie).


La psychologie est souvent invoquée dans les cas d'enlèvements par les extraterrestres. Certains expliquent ceux-ci par une paralysie du sommeil combinée à un syndrome des faux souvenirs. Certains auteurs considèrent qu'il pourrait s'agir d'une forme contemporaine d'hystérie (parmi d'autres tel que par exemple le trouble dissociatif de l'identité, le syndrome de fatigue chronique ou encore le
syndrome de la guerre du golfe). Une recherche menée par Nicholas P. Spanos et collaborateurs semble indiquer à l'inverse que les ravis ne souffriraient pas d'une psychopathologie.

Philip J. Klass a proposé une hypothèse générale pour les vagues d’ovnis : « Lorsque la couverture médiatique conduit le public à croire qu'il y a des ovnis dans les environs, il y a de nombreux objets naturels ou artificiels qui, particulièrement lorsqu'ils sont vus la nuit, peuvent prendre des caractéristiques inhabituelles dans l'esprit d'un observateur plein d'espoir. Leurs observations d'ovnis s'ajoutent en retour à l'excitation de masse, ce qui encourage encore plus de témoins à chercher à voir des ovnis. Cette situation se nourrit d'elle-même jusqu'à ce que les médias perdent leur intérêt pour le sujet, et alors le phénomène retombe. ». Ce phénomène de contagion sociologique est assez proche de l'hystérie collective.

Ovnis 2/2

Certains enquêteurs peuvent influencer volontairement ou involontairement le témoin en posant des questions guidantes. Il suffit que l'enquêteur pose des questions « orientées » pour fausser le témoignage et le rendre plus étrange. Ce phénomène de distorsion du témoignage assez proche de la suggestion est bien connu des psychologues et a été abondamment étudié.

L'hypothèse extra-terrestre

Les partisans de l'hypothèse extra-terrestre tendent à considérer certains cas d'ovnis résistant à toute explication prosaïque ou sociopsychologique (entre 15 et 30% des cas selon les enquêtes, ) comme pouvant être la manifestation d'une civilisation extraterrestre qui aurait atteint un niveau technologique très supérieur au notre venue examiner la Terre et ses habitants. Des ufologues, des
ingénieurs et des scientifiques ayant étudié des cas d'ovnis non expliqués (comme par exemple ceux classés PAN D par le GEIPAN, caractérisés par la « qualité des éléments recueillis et la précision des témoignages ») estiment que l'hypothèse extraterrestre peut raisonnablement être prise en compte dans ce genre de situations.
Pierre Lagrange (sociologue des sciences et spécialisé dans l'étude des "parasciences" déclara à ce sujet : « Derrière le terme "OVNI" se cache en fait toute une série de phénomènes différents. Pour construire une véritable problématique scientifique, il faudrait d'abord tenter de faire entrer chaque phénomène inexpliqué dans une catégorie précise. L'hypothèse extraterrestre serait l'une d'entre elles. Il y a encore peu de temps, on ne soupçonnait pas l'existence des farfadets, ces éclairs lumineux qui ont lieu dans la très haute atmosphère. La preuve que les soucoupes volantes sont des engins extraterrestres n'est pas encore acquise, loin de là ! Mais l'absence d'études sérieuses ne permet pas de faire avancer le sujet. » Quelques études menées par des organismes gouvernementaux officiels européens ou des associations d'études vont dans ce sens.

Posted by OMEGA-PROJECT |