11 septembre : le vol AA11

Le vol 11 American Airlines, un Boeing 767, effectuait le 11 septembre 2001, la liaison Boston — Los Angeles, du Massachusetts à la Californie. Après avoir décollé à 7 h 59, il devint muet à 8 h 14, ne répondant pas à une instruction du contrôleur et coupa son transpondeur à 8 h 21. Il s'écrasa dans la tour nord du World Trade Center à New York avec 92 personnes à bord (dont le commando des 5 pirates) à 8 h 46.
Liste des terroristes à bord


Mohammed Atta As-Sayed (محمد عطا السيد) est né le 1er septembre 1968 Kafr El-Cheikh, Égypte. Le FBI le cite comme étant le coordonnateur de ces actes terroristes et le pilote du premier avion, le Vol 11 American Airlines qui s'est écrasé contre le World Trade Center. Selon les services secrets français, Mohamed Atta, a séjourné en Bosnie-Herzégovine à plusieurs reprises entre 1994 et 1999. La commission d'enquête américaine sur les attentats du 11 septembre 2001 précise que « dans ses discussions avec d'autres étudiants, Atta tenait de virulents propos anti-sémites et anti-américains. Il condamnait un hypothétique mouvement juif mondial qui, selon lui, contrôlait le monde financier et les médias depuis New York. Il était également très polémique avec certains gouvernements arabes. Pour lui, Saddam Hussein était un comique créé par les États-Unis pour donner à Washington une excuse pour intervenir au Moyen-Orient ».
Waleed al-Shehri (وليد الشهري‎) né dans la province d'Asir en Arabie saoudite, est un membre d'Al-Qaida.
Wail al-Shehri (وائل الشهري‎)né le 31 juillet 1973 en Arabie saoudite, est un membre d'Al-Qaida
Satam al-Suqami (سطام السقامي‎) né le 28 juin 1976 à Riyad en Arabie saoudite, est un membre d'Al-Qaida. Le passeport qu'il possédait sur lui pour ce faire, d'abord annoncé comme étant celui de Mohamed Atta, fut trouvé par terre le 11 septembre 2001 dans une rue de Lower Manhattan. Cette information avait alors suscité le doute.
Abdulaziz al-Omari (aعبد العزيز العمري‎) né à dans la province d'Asir en Arabie saoudite, est un membre d'Al-Qaida.

L'impact (Tour Nord - WTC 1)

À 8 h 46 (heure locale) (soit 13 h 46 en UTC), le vol AA11 percutait quasi perpendiculairement en son centre la face nord-est de la tour jumelle Nord, son inclinaison (25°) résultant en une emprise sur cinq étages (93 à 97). Animé d'une vitesse estimée à 710 km/h, l'avion laissait dans la façade son empreinte partielle (35 mètres pour 48 mètres d'envergure), les extrémités des ailes n'occasionnant que des dégâts superficiels. Les dommages occasionnés à la structure externe ont été chiffrés à trente-six poteaux sectionnés (douze en moyenne par étage atteint, soit 5 % des deux cent quarante du pourtour). Les dommages sur la structure centrale restent inconnus et non établis (à eux seuls, les quarante-sept poteaux centraux supportaient 60 % de la charge statique). Selon le rapport de la FEMA qui reprend à son compte l'opinion d'experts exprimée le 11 septembre lors d'interviews, le sommet des tours se serait déplacé de six à huit mètres au moment des impacts. Mais, d'après l'étude qui fit suite des ingénieurs commandités par le NIST, le déplacement maximal de la tour Sud (au niveau de l'impact), obtenu par simulation, n'aurait été que de quarante centimètres, résultat que confirment les calculs du professeur Bazant du MIT.



Seule une petite partie de train d'atterrissage ressortit par la face opposée, après avoir perdu environ 95 % de son énergie, et sera retrouvée à un coin de rue, quelques 385 mètres plus loin. Le FBI affirmera avoir retrouvé à proximité le passeport intact de l'un des kamikazes (Satam Al Suqami). Avec tous les ascenseurs en panne et les escaliers rendus impraticables, les personnes situées au-dessus des étages atteints furent piégées et enfumées.

Les dégâts constatés dans le hall du rez-de-chaussée, rapportés notamment par les pompiers (vitres et portes d'ascenseurs soufflées, plaques de marbre murales décollées) et secouristes (personnes brûlées) sont habituellement attribués au kérosène pulvérisé autour du 95e étage, lequel aurait alors parcouru les quelque quatre cents mètres d'une cage d'ascenseur, accordant à sa combustion en atmosphère libre la capacité de produire une puissante onde de choc. Selon ces témoins, les ascenseurs concernés étaient ceux du centre, dits locaux, qui desservaient les étages inférieurs et les sous-sols.

Les feux restèrent contenus dans les espaces opposés à l'impact, à l'exception d'un surgissement au 105e étage qui exhiba l'unique émergence de flammes du bâtiment. L'effondrement de la tour Sud induit une réactivation des feux à l'intérieur du bâtiment (fumée plus volumineuse et plus grise). La béance laissée par l'impact, mettant « à vue » le cœur du bâtiment, resta en permanence un trou noir, signalant ainsi l'absence d'incendie au niveau de la cage des services.



L'effondrement de la Tour Nord

À 10 h 28, trente minutes après la tour Sud, c'était sa jumelle qui s'effondrait détruisant le Marriott World Trade Center fortement endommagé par la chute de la tour Sud et, à 17 h 25, la tour WTC7. La destruction de la tour Nord s'est produite avec les mêmes caractéristiques que celle de sa jumelle, mis à part le fait que la partie sommitale s'est effondrée immédiatement – sans résistance – et de manière à peu près verticale, après que l'antenne – soutenue par la structure centrale – a oscillé sur sa base et précédé le mouvement de chute globale.

La propulsion continue des vestiges pulvérisés ou fragmentés vers l'extérieur (au minimum 300 000 tonnes), c'est-à-dire leur non accumulation en tas dans l'empreinte de la tour, est le phénomène qui a permis la survie de rares rescapés (20 personnes) surpris dans les étages inférieurs qui se sont retrouvés soit à la surface des débris, soit enfouis à quelques mètres de profondeur, permettant à la plupart d'entre eux (16 personnes) de s'échapper des lieux immédiatement ou après quelques dizaines de minutes d'effort.



Loose Change : final cut

Posted by OMEGA-PROJECT |