11 septembre : le vol AA 77

Le vol 77 American Airlines du 11 septembre 2001 effectuait, par un Boeing 757 la liaison entre Washington et Los Angeles (Californie). Ayant décollé de l'aéroport international de Washington-Dulles à 8 h 20, avec dix minutes de retard, il sortit de sa route à 8 h 46 et devint muet à 8 h 50 selon la Commission Kean. Selon le NTSB, la dernière transmission radio eut lieu à 8 h 51 et la première anomalie de vol fut constatée à 8 h 55. Son transpondeur fut coupé à 8 h 56 et il frappa à 9 h 37 l'aile occidentale du Pentagone à la vitesse de 850 km/h. Les 53 passagers, les 6 membres d'équipage et les 5 terroristes périrent, ainsi que 125 personnes dans le bâtiment.

Les pirates 
 Hani Saleh Hanjour (13 août 1972 — 11 septembre 2001)
Nawaf al-Hazmi  (9 août 1976 - 11 septembre 2001)
Salem al-Hazmi (2 février 1981 - 11 septembre 2001)
Khalid al-Mihdhar (16 mai 1975 - 11 septembre 2001)
Majed  Moqed (18 juin 1977 - 11 septembre 2001) 

Le crash
Détecté à proximité de l'aéroport Dulles, à l'ouest de Washington à 9 h 32, l'avion se dirigeait droit sur la zone protégée incluant la Maison-Blanche, le Capitole et le Pentagone. Le contrôle aérien prévint la Présidence (en l'occurrence le vice-président Cheney, Georges Bush se trouvant alors en Floride) de l'approche de cet aéronef inconnu. Dick Cheney se plaça en sécurité dans le PEOC (Centre opérationnel d'urgence de la présidence), un bunker aménagé dans le sous-sol de l'aile Est de la Maison Blanche, et la plupart du personnel évacuant le bâtiment. À 9 h 20, le vice-président fut rejoint par Norman Mineta, secrétaire aux Transports. Un jeune assistant tenait régulièrement le vice-président informé de l'approche de l'avion inconnu. Alors que celui-ci était rapporté à seulement 15 km de distance, Dick Cheney répondit à ce collaborateur qui s'en inquiétait que « les ordres restaient inchangés ».




Peu après l'impact de l'avion, autour de 8 h 58, Dick Cheney eu une conversation avec George W. Bush, en vol sur Air Force One vers la base aérienne de Barksdale en Louisiane, et la décision d'autoriser la chasse d'abattre les vols civils détournés fut prise. Lors de son audition, le même jour que Mineta, devant la Commission Kean, le général Arnold confirma que le NORAD n'avait pas reçu cet ordre avant 10 h. Donald Rumsfeld, le Secrétaire à la Défense, en poste au Pentagone (mais dans l'aile NE, face au Potomac), déclara n'avoir été mis au courant des attentats contre les tours jumelles qu'à 9 h 22 - soit 36 minutes après le premier impact - et pas du tout pour ce qui est du détournement du vol AA77.

crash pentagone vol 77 2001 video surveillance

En abordant l'agglomération urbaine, l'avion s'est engagé dans un plongeon en vrille de plus de deux mille mètres se terminant par un vol en rase-mottes de plusieurs centaines de mètres. Après avoir accompli cette boucle, l'avion a percuté le seul secteur du complexe qui était en rénovation. Les travaux en cours sur le point de s'achever consistaient principalement dans le renforcement de la structure de la façade.

Théories du complot

Les premières images du Pentagone qui ont été transmises ne montraient que peu de débris d'avion. La pelouse devant le Pentagone semblait relativement épargnée et les dommages apparents sur la façade ne semblaient pas, pour certains, correspondre à ceux d'un avion de ligne.

D'autre part, plusieurs lampadaires ont été arrachés sur la trajectoire de l'avion, ce qu'un missile ou l'absence d'avion rendrait difficile à expliquer.

Certains observateurs, comme Thierry Meyssan dans son livre L'Effroyable Imposture puis dans Le Pentagate, affirment trouver des incohérences dans les versions diffusées par les autorités américaines et retenues par la communauté internationale. Ils ont fourni une explication différente de cette journée, qui, selon certains d'entre eux, laisserait apparaître des indices d'un complot au sein de l'administration américaine et/ou de son appareil militaire.

Pour Thierry Meyssan et quelques dissidents américains comme Jimmy Walter, aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone. L'hypothèse d'un missile est avancée et leur paraît mieux correspondre avec les dégâts réels infligés au Pentagone : un trou de cinq à six mètres de large traversant le premier bâtiment au-dessus duquel la façade s'est effondrée trente-deux minutes après l'impact, les premières photos ne laissant pas apparaître cet effondrement. L'appareil a percé trois bâtiments (six murs), laissant un trou de deux mètres trente de diamètre à la sortie du troisième bâtiment.












Le travail de Thierry Meyssan est vivement critiqué par une partie des communautés journalistiques française et américaine mais rencontre un vif intérêt dans d'autres pays. Les détracteurs de T. Meyssan l'accusent de s'être presque exclusivement servi d'Internet et de ne pas avoir réalisé de « véritable » travail journalistique sur le terrain – ce qui selon certains était impossible étant donné le black-out des autorités. Ceux qui partagent son point de vue font valoir qu'il a fait un travail de comparaison des informations et montré leur manque de cohérence d'une part entre elles et d'autre part avec une recherche d'informations et d'analyses scientifiques sur les faits constatés.



Pour les membres du 9/11 Truth Movement, la couleur des flammes contredit la thèse officielle, ils affirment que la couleur aurait dû davantage être jaune qu'orange si la combustion venait du kérosène.
Néanmoins, le panache sortant du Pentagone est issu d'une collision différente que celle des tours jumelles (structure plus résistante, pleine). Alors que les panaches sortant des tours jumelles le sont d'une structure plus aérée, donc un peu plus tard (~1s).


Les Avions du 11 Septembre - Chapitre Bonus de Loose Change

Une association de pilotes professionnels a demandé et obtenu les enregistrements de la boîte noire du vol 77 et a conclu, à l'issue d'une simulation indépendante effectuée sur la base de ces données, que le vol 77 ne pouvait physiquement pas avoir percuté le Pentagone, mais l'avait simplement survolé. Ces pilotes ne disent cependant pas pourquoi les autres techniciens analysent différemment les enregistrements, où est passé l'avion avec tous ses passagers, pourquoi des victimes de l'avion ont été retrouvées dans le Pentagone, ni pourquoi de nombreux éléments de l'avion sont également retrouvés dans l'immeuble.



Les tenants d'un complot gouvernemental affirment que certaines preuves vidéos ont été dissimulées. Les vidéos issues des caméras surveillances ayant pu filmer le crash sur le Pentagone ainsi que les derniers kilomètres du trajet probable de l'avion ont été saisies le jour même par des agents du FBI, agence d'enquête fédérale compétente en matière de terrorisme, notamment à la station de service Citgo, située à proximité du Pentagone et à l'hôtel Sheraton, lui aussi adjacent au Pentagone. Si cela n'a rien d'exceptionnel en la circonstance, pendant plusieurs années ces vidéos ont été conservées comme pièces à conviction en prévision de procès, et le gouvernement américain fut accusé par les tenants d'une théorie de complot gouvernemental de ne fournir que deux courtes séquences de mauvaise qualité issues de caméras de surveillance du parking. À la suite du procès de Zacarias Moussaoui, l'intégralité des vidéos saisies lors de l'enquête ont été rendues publiques.

Bilan :

Bâtiment : 125 civils et militaires.

Vol AA77 : 64 passagers, membres d'équipage et terroristes.

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