11 septembre : le vol AA 77

Les pirates
Hani Saleh Hanjour (13 août 1972 — 11 septembre 2001)Nawaf al-Hazmi (9 août 1976 - 11 septembre 2001)
Salem al-Hazmi (2 février 1981 - 11 septembre 2001)
Khalid al-Mihdhar (16 mai 1975 - 11 septembre 2001)
Majed Moqed (18 juin 1977 - 11 septembre 2001)
Le crash

Peu après l'impact de l'avion, autour de 8 h 58, Dick Cheney eu une conversation avec George W. Bush, en vol sur Air Force One vers la base aérienne de Barksdale en Louisiane, et la décision d'autoriser la chasse d'abattre les vols civils détournés fut prise. Lors de son audition, le même jour que Mineta, devant la Commission Kean, le général Arnold confirma que le NORAD n'avait pas reçu cet ordre avant 10 h. Donald Rumsfeld, le Secrétaire à la Défense, en poste au Pentagone (mais dans l'aile NE, face au Potomac), déclara n'avoir été mis au courant des attentats contre les tours jumelles qu'à 9 h 22 - soit 36 minutes après le premier impact - et pas du tout pour ce qui est du détournement du vol AA77.

En abordant l'agglomération urbaine, l'avion s'est engagé dans un plongeon en vrille de plus de deux mille mètres se terminant par un vol en rase-mottes de plusieurs centaines de mètres. Après avoir accompli cette boucle, l'avion a percuté le seul secteur du complexe qui était en rénovation. Les travaux en cours sur le point de s'achever consistaient principalement dans le renforcement de la structure de la façade.
Théories du complot
Les premières images du Pentagone qui ont été transmises ne montraient que peu de débris d'avion. La pelouse devant le Pentagone semblait relativement épargnée et les dommages apparents sur la façade ne semblaient pas, pour certains, correspondre à ceux d'un avion de ligne.
D'autre part, plusieurs lampadaires ont été arrachés sur la trajectoire de l'avion, ce qu'un missile ou l'absence d'avion rendrait difficile à expliquer.
Certains observateurs, comme Thierry Meyssan dans son livre L'Effroyable Imposture puis dans Le Pentagate, affirment trouver des incohérences dans les versions diffusées par les autorités américaines et retenues par la communauté internationale. Ils ont fourni une explication différente de cette journée, qui, selon certains d'entre eux, laisserait apparaître des indices d'un complot au sein de l'administration américaine et/ou de son appareil militaire.

Le travail de Thierry Meyssan est vivement critiqué par une partie des communautés journalistiques française et américaine mais rencontre un vif intérêt dans d'autres pays. Les détracteurs de T. Meyssan l'accusent de s'être presque exclusivement servi d'Internet et de ne pas avoir réalisé de « véritable » travail journalistique sur le terrain – ce qui selon certains était impossible étant donné le black-out des autorités. Ceux qui partagent son point de vue font valoir qu'il a fait un travail de comparaison des informations et montré leur manque de cohérence d'une part entre elles et d'autre part avec une recherche d'informations et d'analyses scientifiques sur les faits constatés.
Pour les membres du 9/11 Truth Movement, la couleur des flammes contredit la thèse officielle, ils affirment que la couleur aurait dû davantage être jaune qu'orange si la combustion venait du kérosène.
Néanmoins, le panache sortant du Pentagone est issu d'une collision différente que celle des tours jumelles (structure plus résistante, pleine). Alors que les panaches sortant des tours jumelles le sont d'une structure plus aérée, donc un peu plus tard (~1s).
Les Avions du 11 Septembre - Chapitre Bonus de Loose Change
Une association de pilotes professionnels a demandé et obtenu les enregistrements de la boîte noire du vol 77 et a conclu, à l'issue d'une simulation indépendante effectuée sur la base de ces données, que le vol 77 ne pouvait physiquement pas avoir percuté le Pentagone, mais l'avait simplement survolé. Ces pilotes ne disent cependant pas pourquoi les autres techniciens analysent différemment les enregistrements, où est passé l'avion avec tous ses passagers, pourquoi des victimes de l'avion ont été retrouvées dans le Pentagone, ni pourquoi de nombreux éléments de l'avion sont également retrouvés dans l'immeuble.
Bâtiment : 125 civils et militaires.
Vol AA77 : 64 passagers, membres d'équipage et terroristes.